Maître le 4 avril 1786. Frère de Jean-François Œben. Il épouse comme son frère une des sœurs de Roger Van der CRUSE. Les meubles qui portent son estampille sont relativement rare.
Simon OEBEN commença sa carrière d’ébéniste dans l’atelier des Gobelins de son célèbre frère aîné, l’ébéniste Jean-François OEBEN. Après le départ de celui-ci pour l’Arsenal, il restera dans l’atelier et continuera, seul, ses activités. Il obtient ses lettres de maîtrise en 1769 et reçoit, tout comme son frère auparavant, le titre de premier ébéniste du roi. Parallèlement à ses fonctions royales, il possède une très riche clientèle et ouvre un important magasin pour exposer tous ses ouvrages.
Ses meubles de style Transition et Louis XVI , de très belle qualité, sont tous exécutés avec soin et raffinement. Ils sont généralement recouverts de placages en feuilles ou de marqueteries de motifs géométriques particulièrement de cubes. On peut mentionner de très belles commodes de style Transition, à double ressaut, en acajou ou en satiné, à placage de fils horizontaux et d’une très grande sobriété. Les ornementations sont discrètes et les bois employés présentent toujours de très chaudes tonalités. Jean-François OEBEN, Roger Van Der CRUSE et lui même, très liés dans la vie, ont souvent estampillés des œuvres de modèles identiques.
La production de Simon OEBEN comporte également des meubles d’usage plus courant, comme des tables de chevets, des bidets… mais toujours exécutés avec le plus grand soin. Simon Oeben mourut en 1786 en ne laissant à sa veuve que des dettes. Malgré de gros efforts, elle ne parviendra pas à redresser la situation désastreuse et sera obligée de cesser toute activité un an plus tard.
Le type de jeu de fond employé pour la marqueterie de cette commode est au départ caractéristique de Jean-François Oeben. estampille : J F-OEBEN et S. OEBEN
Il ouvre par un abatant en façade, deux portes en partie basse, et un tiroir en partie supérieur. En partie intérieure un cabinet composé de six tiroirs et cuir . Estampillée S Oeben