En 1909, l’écrivain italien Filippo Marinetti fait paraître le Manifeste du FUTURISME, qui déclenche une révolution artistique internationale. Les futuristes rejettent la notion d’esthétique et s’intéressent à la beauté de la mécanique, de la ville et de la vitesse.
Il a souligné et glorifié des thèmes associés à des concepts contemporains de l’avenir, la technologie, la jeunesse et la violence et des objets tels que la voiture, l’avion et la ville industrielle.
Le manifeste du futurisme fut pensé par le poète italien Filippo Tommaso Marinetti. Ce manifeste donna naissance à la philosophie artistique du futurisme.
C’était un rejet du passé, un rajeunissement et une modernisation culturelle de l’Italie du début du 20e siècle.
Le manifeste du futurisme fut écrit par le poète italien Filippo Tommaso Marinetti.
Il fut publié dans le quotidien italien Gazzetta dell’Emilia, à Bologne, le 5 février 1909, puis en français dans le Figaro, le 20 février 1909.
C’était le lancement d’une philosophie artistique, le futurisme, qui était un rejet du passé et une célébration de la vitesse, de la machinerie, de la violence, de la jeunesse et de l’industrie. C’était aussi un argument en faveur du rajeunissement et de la modernisation culturelle de l’Italie.
Filippo Marinetti (1876-1944) rassemble dans un premier temps autour de lui plusieurs peintres, dont Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Gino Severini et Luigi Russolo.
Ces peintres utilisent des techniques du cubisme pour glorifier la modernité, en juxtaposant les couleurs et les formes pour créer des rythmes dynamiques et une énergie sans précédent.
Umberto Boccioni est l’un des premiers à se tourner également vers la sculpture : encore une fois, ses œuvres s’inspirent de grands artistes cubistes, tels que Duchamp-Villon. Boccioni a également largement participé à théoriser le mouvement futuriste : dans ses manifestes, il a longuement rejeté les arts nouveaux (le cinéma, la photographie), jugeant que ces médias n’impliquent pas suffisamment l’artiste pour que celui-ci puisse y transmettre l’atmosphère du monde moderne.
Giacomo
Balla
1871 – 1958
Umberto
Boccioni
1882 – 1916
Luigi
Russolo
1883 – 1947
Gino
Severini
1883 – 1966