mpossible à classer dans un seul mouvement, il a fondé à zurich le mouvement dada. C’est un artiste plein de modernité.
Hans Arp est né à Strasbourg en 1886 et est décédé à Bâle en 1966.
De père Allemand et de mère Alsacienne, il a tout d’abord étudié les arts décoratifs à Strasbourg, Paris et Weimar. Il se consacre ensuite à la poésie tout en participant à des expositions picturales et cherche à s’affranchir des normes artistiques de l’époque.
Il rencontre Paul Klee en 1909 et, sept ans plus tard, s’associe à la fondation du mouvement Dada dont il illustrera plusieurs ouvrages.
Il se lance dès 1917 dans la sculpture et se rapprochera des artistes surréalistes entre 1926 et 1930.
Il fondera ainsi avec d’autres artistes le mouvement Abstraction-Création.
Lors de son séjour à Zurich, il y rencontre sa future épouse, Sophie Taeuber, peintre également, avec qui il collaborera très souvent. En 1926, il s’installe avec sa femme et prend la nationalité française.
Pour fuir l’invasion allemande de la France, il se réfugiera à Zurich et c’est lors de ce trajet clandestin en train, pour rejoindre la Suisse, que son épouse décèdera d’asphyxie. Arp retournera en France après la guerre profondément marqué par la mort de sa femme. Il se plongera intensément dans l’écriture, le collage, la peinture et la sculpture.
Son travail de sculpteur atteint son apogée lorsqu’il reçoit, en 1954, le grand prix de la sculpture de la Biennale de Venise.
En 1959, il se marie avec une amie de longue date, Marguerite Hagenbach, et le couple part s’installer à Bâle. Un an plus tard, il reçoit la Légion d’Honneur pour l’ensemble de son œuvre.
Jean Arp s’éteint le 7 juin 1966 en laissant dans ses ateliers une quantité impressionnante de ses œuvres.
Jean Arp a toujours cherché de nouvelles techniques pour enrichir son art et c’est ainsi qu’en 1916, il introduisit, dans ses collages, le hasard.
Il fixe des papiers qu’il fait tomber sur sa feuille et crée des reliefs en assemblant des planches de bois colorées. Il utilise même la broderie. En illustrant les œuvres des auteurs Dada, il les met en relation avec les mots et les formes. Les formes ont une importance prépondérante dans les œuvres sculptées de Jean Arp.
La notion de Ronde-bosse dans ses travaux, comme dans Animal de rêve réalisée en 1947, y est parfaitement représentée.
C’est en 1920 que Jean Arp invente son vocabulaire propre, dit biomorphique, en relation étroite avec ses contacts rapprochés avec les surréalistes.
Son œuvre deviendra plus personnelle, voire violente, après la mort de sa première épouse Sophie et cette période durera jusqu’à son union avec sa seconde épouse.
Néanmoins, son travail restera toujours axé sur le hasard et la spontanéité de la main, que ce soit en peinture ou en sculpture, comme son travail intitulé Rectangles selon les lois du hasard ou le Berger de nuages.